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carthagène - vendredi 19 février

el castel san felipe carthagène c'est aussi cela encore et encore des fruits arrivée a santa veronica - grisella et le bus l'hotel est sur la plage

el castel san felipe
el castel san felipe 

deuxième jour à carthagène. nous décidons de monter au chateau san felipe qui domine la ville, en fait une forteresse d'où l'on a une belle vue sur la ville. il fait chaud aujourdh'ui !

nous visitons la forteresse et repartons à pied dans la vieille ville en traversant les quartiers pauvres de carthagène puis nous faison quelques achats. notre puerta puerta vient nous chercher à 16h à l'hotel. les puerta puerta sont des minivans que l'on réserve pour nous prendre à la porte et nous emmener où nous voulons à la porte de notre destination.

sauf que notre puerta puerta s'avère être la ligne régulière carthagène/barranquilla et qu'il nous laisse en plan à l'embranchement de la route de santa véronica où nous nous rendons. il reste encore 4 ou 5 km, nous sommes chargés et il fait au moins 35°. Heureusement un car (mini car environ 10 places) passe nous le hélons, il va à santa véronica : quelle chance ! enfin si on  arrive entier.... les roues de secours sont à l'intérieur, je vois la route sous mes pieds, les fauteuils sont défoncés... françoise et moi piquons un fou rire quand on embarque une brouette sur le toit et que le gamin qui charge le car est encore sur le toit quand le chauffeur redémarre... pas de panique, il redescend du toit en marche.

on arrive à santa véronica et grisella nous attend mais elle est surprise de nous voir débarquer du car !

très vite on commande une cerveza (bière)  et on nous installe des hamacs en attendant le diner. Ce soir pour diner du pargo grillé (daurade) : un régal !

 

santa veronica - le week end

c'est cliché mais qu'est ce que c'est beau paillottes sur la plage noix de coco fraiche l'épicerie de santa veronica

c'est cliché mais qu'est ce que c'est beau
c'est cliché mais qu'est ce que c'est beau 

nous allons passer deux jours à santa veronica à ne rien faire sinon manger du poisson, faire la sieste dans des hamacs, bouquiner, nous baigner, arpenter la plage.

ici c'est un peu le bout du monde, pas du tout touristique, à ceci près que le soir même de notre arrivée on rencontre 3 français de la région de narbonne venus faire du sky surf ici. l'année dernière ils ont dragués toute la cote colombienne à la recherche du meilleur spot et il est ici. c'est moins couteux qu'à miami et ils sont tranquilles, ils louent une maison.

nous allons nous coucher tot, notre virée à carthagène nous a fatigué.

le lendemain, samedi nous nous levons tot. ici on se lève tot et on se couche tot, car dès 18h il fait nuit, alors on suit la course du soleil.
samedi et dimanche vont se ressembler .... farniente et c'est très bien car après nous allons aller marcher dans le parc tayrona et là ce sera sportif : en attendant admirez ce coucher de soleil, je n'ai pas pu résister au cliché du coucher de soleil !

 

retour sur barranquilla - dimanche soir

l'hotel jaloux ?

l'hotel
l'hotel 

nous retournons sur barranquilla pour y rester une journée avant de repartir pour le parc tayrona.

problème ! nous n'avons pas retiré assez d'argent et donc pas assez de quoi payer notre séjour à santa véronica bien que très abordable (400 000 pesos pour 4 pour les deux jours avec les chambres, les repas etc.. soit environ 120 € pour les 4). Françoise et moi partons en expédition au village voisin retirer de l'argent et nous devons prendre le minibus qui nous a amené ici. du pareil au même ; il en passe toutes les 7 minutes mais pas un n'est plus en état que les autres, un grand moment ! très intéressante tranche de vie. les gens montent, descendent, il suffit de se poster au bord de la route et de lever le bras... et toujours la musique à tue tête

bien evidemment le distributeur est en panne, plus qu'une solution appeler olivier. il viendra nous chercher vers 17h et nous apportera de l'argent.

la journée se passe tranquille. Olivier arrive dans une belle mercédes qu'on lui a prété, ça nous change du bus, et nous faisons un détour par une finca pour récupérer le bébé et catalina.

voilà... je suis de nouveau devant l'ordi à barranquilla à vous raconter mes péripéties, mais rassurez vous j'en ai gardé pour le retour et aussi des photos (j'en ai fait environ mille).... reste à découvrir le parc Tayrona et là je crois que cela va être le clou du voyage.....

à bientôt !

 

Parc Tayrona - mardi 23 février

dans la forêt tropicale forêt de hamaces plage et palmier la cabane une vraie carte postale

dans la forêt tropicale
dans la forêt tropicale 

Hier lundi nous sommes resté à Barranquilla pour nous reposer, laver quelques vêtements, faire quelques achats. L'oncle de catalina est passé finaliser le mariage de sa fille avec catalina et olivier et il est resté pour diner. Il nous a invité pour jeudi soir. c'est une personnalité politique importante dans la région et plus particulièrement dans la guarija.

Ce matin départ pour Tayrona, un éco-parc national géré par Aviatur. Quelques années en arrière cette région était dangereuse car c'était un territoire des Farcs, plus maintenant. Il nous faudra presque 2h pour atteindre santa marta pour y attraper un bus pour Tayrona qui se trouve encore à une heure de santa marta. A l'entrée du parc un autre mini bus nous approche de la forêt. Notre programme : marcher jusqu'à El Cabo pour y dormir dans une cabane perchée sur un rocher, soit environ 3h de marche en forêt tropicale entre montagne et plage.

C'est grandiose, fantastique, mais très très humide, on colle mais qu'est que c'est beau ! le chemin est facile et on atteint dans les temps Arrecifes où l'on s'arrête un moment pour se désaltérer avant de continuer en empruntant la plage. Dans le parc il y a 3 villages où l'on peut dormir un à l'entrée, un  à mi parcours c'est Arrecifes et un en fin de parcours c'est où nous allons... le chemin se poursuit sur la côte. A chaque détour d'un rocher la vue sur la mer et les plages est de plus en plus belle... enfin une palmeraie et au bout un camping.

Nous croyions que nous allions être seul ; que nenni il y a foule, une foule de jeunes gens beaux et bronzés presque tous des Européens ou Américains. On réserve une cabane pour nous 4 ; soit un grand lit, un petit et un hamac. On nous indique la cabane perchée sur un rocher au milieu de l'eau, c'est magique ! mais il n'y a ni eau, ni électricité. L'eau on s'en doutait mais pas l'électricité. Nous partons à la tienda acheter une bougie, un  briquet et une torche puis nous remontons avec quelques bières pour contempler le coucher de soleil depuis la terrasse. Nous dormons à l'étage de la cabane, au RC il y a un écheveau de hamacs étalés en étoile autour d'un pilier central, c'est incroyable ! ici les jeunes louent soit des tentes soit des hamacs. Les chambres fermées comme la notre (2 en tout) sont pour les riches. C'est vrai car c'est la chambre la plus chère que nous ayons eu : plus c'est cher moins il y a du confort !

Nous descendons du rocher pour diner au restaurant : nous faisons local pour ne pas prendre de risque ; poulet grillé. Il faut aller aux toilettes avant de remonter se coucher car pour y aller de la cabane il faut descendre le rocher, traverser une longue plage, puis le camping.... une expédition que je ne voudrais pas faire en pleine nuit. Les jeunes sont en train de se torchonner à la bière quand nous rentrons. Avec notre arrivée la moyenne d'âge du camp a considérablement augmentée ! Même de nuit le spectacle est grandiose !

 

 

Parc Tayrona - mercredi 24 février

vue de la cabane côté mer vue de la cabane côté terre un Mico titi vendeur de noix de coco fraîche dans la forêt la palmeraie

vue de la cabane côté mer
vue de la cabane côté mer 

Je me réveille dans ma cabane vers 6h et demie, l'heure idéale pour les photos et voir se lever le soleil. C'est encore plus beau qu'hier. J'ai bien dormi, les jeunes n'ont fait aucun bruit en rentrant cette nuit, j'en suis étonnée.

Je me plante sur la terrasse et contemple longuement la mer ......

 

Quand tout le monde est levé nous allons tout de suite nous baigner car il ne faut pas partir trop tard d'ici, nous voulons continuer notre route vers les ruines d'un village précolombien où vivent encore quelques indiens Tayrona : Pueblito, puis de là nous redescendrons sur la route vers la sortie du parc. Cela monte beaucoup pour aller à Pueblito, il faut compter une heure et demie d'ascension. Après le bain dans l'eau chaude des Caraïbes, nous allons prendre un petit déjeuner et nous doucher. Nous y rencontrons des Belges qui viennent passer leurs hivers en colombie, chez leur fils. Nous nous renseignons sur le chemin à prendre et le temps qu'il faudra : désappointement ! pour Pueblito 1h et demie mais pour repartir 3h et demie.... nous ne pouvons envisager de faire ce circuit car on doit être à 17h à Santa Marta pour reprendre le bus pour rentrer ... on est trop court en temps. Dommage !

On décide donc de refaire le chemin d'hier en sens inverse et de s'arrêter sur une plage que nous n'avons pas encore vue Carabena un endroit très chic ou Aviatur a construit des eco habitation, reconstruction de l'habitat Tayrona. En chemin on rencontre des mico titi ; petits singes en voie de disparition mais encore présent dans le parc. Même dans l'autre sens c'est aussi beau ! Il fait chaud et nous transpirons beaucoup.

A la sortie du parc une voiture nous attend pour nous emmener directement à Barranquilla, Olivier a fait les choses en grand, il nous a commandé une voiture. Bien agréable après ces heures de marche. Avant d'arriver à Barranquilla nous traversons la Cienaga. Une zone très très pauvre, les gens au mieux vivent dans des maisons en planches, mais plus souvent sous des baches. Ils sont pêcheurs, ramassent du sel.... c'est vraiment la misère ici.

Me voilà de retour à Barranquilla....... demain nous y restons pour faire les bagages, quelques emplettes et le soir nous irons diner chez l'oncle. En principe il y aura de la chivo pour diner (chèvre). C'est une spécialité de la Guarija et il l'a fait livrer tout spécialement pour nous... la Guarija est à 400 km de Barranquilla, la chivo doit arriver par le bus ! En fait l'oncle compte bien que Françoise cuisine français car il adore ! ce sera un repas franco colombien !

 

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