Bellissima

finalement les tripes sont bien passées et j'apprécie le jus de lulo que Elvia (la muchacha de la maison) a préparée pour le petit déjeuner.

11h nous partons pour le carnaval. Aujourdh'ui c'est un festival de belles robes et de musique : la cumbia, la cumbia, la cumbia : on ne peut pas y échapper. à 18h nous rentrons fourbu.

Il y avait moins de monde dans le public et c'était mieux.

plume bleue

cette fois nous ne partons qu'à midi pour un défilé qui commence à 14h. On se demande si on va avoir de la place. En fait tout à fait car il y a de moins en moins de monde dans les gradins. Ils doivent cuver !

aujourdh'ui c'est fantasia ! et ce fut fantasia... les photos parlent d'elles même

la langouste et le coco loco

hier soir le carnaval s'est terminé par un bal géant ; cumbia, cumbia, vallenato, poro.... cumbia, re-poro avec Françoise on a dansé toute la nuit et ce matin on s'est levé à 5h car il nous faut aller à carthagène prendre le bateau pour les îles du rosaires et plus spécifiquement pour baru.

c'est l'aventure .... un premier bateau nous emméne dans une îles où l'on s'arrête un peu et je fais de la plongée au milieu des poissons multicolores des caraïbes : magique !
nous prenons alors un deuxième bateau qui nous dépose sur l'île enchantée où nous déjeunons :  je m'empiffre d'une langouste excellente et d'un coco loco (noix de coco fraiche coupé et dont le lait et additionné de aguardiente) en attendant le troisième bateau pour baru.

en fait à baru il n'y a pas d'hotel et pas l'eau courante mais catalina nous y a dégoté un gite chez l'habitant, chez Mariella... le seul logement de l'ile inconnu de tous les guides. Mariela vient nous chercher et nous fait traverser à pieds une belle palmeraie puis une partie de mangrove pour nous emmener au bord de l'ile enchantée. Là sur le rivage elle appelle un bateau sur l'ile d'en face et on vient nous chercher en barque. et là c'est un autre monde : des cabanes en planche, des gens désoeuvrés, la pauvreté partout ... la maison de mariela est belle, une maison coloniale toute bleue : deux pièces en bas et deux à l'étage dont une est tendue de hamacs près à nous accueillir pour dormir. pas de cuisine, l'eau dans un baquet et pour la douche on s'asperge...

Mariela nous fait faire le tour du village, elle est connue de tous. On nous ouvre la gallera : arène de combat de coqs et on nous offre une petite démonstration bien que les combats aient lieu le dimanche. Nous poursuivons la visite par l'atelier dont s'occupe Mariela : une fondation pour faire travailler les femmes seules. Elles peignent des paréos : ils sont somptueux et tranchent avec la pauvreté ambiante. Françoise décide d'en acheter beaucoup pour les vendre avec ses colliers. nous reviendrons demain pour négocier

pas de diner : juste un sandwich préparé par Mariela avec ce qu'elle a pu trouver à la tienda locale, heureusement on a apporté le rhum !

je me couche dans un hamac, les autres choisissent des lits... je finis quand même la nuit dans un lit ! j'ai quelques coups de soleil qui m'empêche me rester sur le dos...

ravitaillement en eau

Baru au petit matin..... un autre monde, une autre galaxie... les gens sont charmants ils nous saluent tous. les femmes poussent des brouettes remplies de bidons d'eau ; leur ration pour la journée.

Mariela nous apporte notre petit déjeuner : des arepas à la langouste ! j'y crois pas ! Olivier et Catalina sont partis tot ce matin car catalina doit reprendre le boulot. Mais depuis la mer s'est déchainée et nous ne pourrons pas repartir aujourdh'ui de l'ile comme prévu. Françoise et moi en sommes ravies nous adorons cet endroit si loin de tout et où la vie quoique pauvre à l'extreme s'y déroule avec délice...

nous allons faire du business et françoise achète beaucoup de paréos pour les vendre. Les femmes du village sont ravies. La soeur de mariela tient un restaurant ou nous déjeunons à midi : de la langouste et du bar.... toujours accompagné de patacones (banane plantain frite) et de arroz con coco (riz à la noix de coco) : un  régal. Une sieste dans un hamac puis nous reprenons la barque pour aller nous baigner dans l'ile enchantée car la plage est somptueuse, l'eau y est turquoise et nous ne repartons pas sans un coco loco.

la soirée est délicieuse, françoise et moi faisons le tour du village, les gens nous sourient, nous parlent : ils sont très sympathiques, nous allons à la tienda pour nous ravitailler (pas d'endroit pour diner ici, le restau c'est seulement pour le midi) elle est bien achalandée et nous y trouvons de quoi nous restaurer. Ici les maisons ont des couleurs éclatantes, très vives comme pour conjurer la pauvreté. On n'a pas voulu puiser trop d'eau chez Mariela alors on a profité de la piscine du camping de l'ile enchantée pour nous désaler, Mariela a appréciée.

demain si nous voulons repartir de cette ile il faut se lever à 5h, après la mer risque de nouveau de se lever et nous serions encore coincé ici. quoique !

maison typique de carthagène

5h du matin on part de Baru, presque à regret Mariela nous embrasse on s'est déjà un peu attaché.... il fait nuit, l'embarcation est une barquace en bois revêtue de fibre de verre à l'intérieur, on nous entasse à l'arrière...

pour atteindre la pleine mer il faut traverser la mangrove : de nuit c'est impressionnant ! le bateau est un omnibateau : il s'arrête pour embarquer les gens qui vont travailler à carthagène.
il nous faudra une heure pour atteindre carthagène, et 15 minutes pour nous rendre à l'hotel bella vista réservé pour nous par olivier. l'hotel est bien placé et très vite nous rejoignons le centre de la vieille ville à pied, après nous être rafraichi et douché : ici l'eau n'est pas comptée.

belle ville que carthagène, nous déambulons dans les rues en écarquillant nos yeux : les maisons y sont toutes plus belles les unes que les autres. nous visitons le musée de l'or et celui de l'inquisition. Nous dégotons un charmant restau pour déjeuner. nous rentrons à l'hotel pour faire une pause puis nous ressortons le soir pour diner et déambuler encore dans les rues. nous prenons une calèche pour en faire le tour et nous demandons au chauffeur de nous déposer à l'hotel : rentrer à l'hotel en calèche ! classe non ?